Une richesse patrimoniale à découvrir
Draveil offre une diversité architecturale qui s'est inscrite dans le paysage au fil des siècles. Inspirant artistes peintres et autres amoureux de belles pierres la ville nous donne autant de châteaux et d'édifices religieux qui ravissent ses habitants et visiteurs. Ce patrinoime, qui fait la renommée de Draveil, s'incrit dans un cadre de verdure avec la forêt de sénart et les rives de la Seine.
Champrosay :
Hameau éloigné du bourg, Champrosay a été, par sa situation entre la forêt et la seine, un lieu de villégiature apprécié des parisiens qui venaient y respirer le "bon air". Cela a été notamment le cas à partir du XIXeme siècle, au cours duquel de nombreuses personnalités ont fait édifier des maisons de campagne sur les coteaux autrefois plantés de vignes. Ainsi par exemple, a-t'on pu y voir des peintres comme Eugène Delacroix et Marie Laurencin ou encore des écrivains comme Alphonse Daudet qui recevait ses amis poètes, romanciers, peintres, journalistes, hommes politiques. La ferme de l'Hôtel-Dieu, qui a ravitaillé depuis le XIVème siècle jusqu'à la Révolution le grand hôpital parisien, est devenue vers la fin du siècle dernier une résidence. Le château du pont Chardon a été réhabilité et accueille des séminaires. En face du parc et du château, un espace vert de près de 33 ha, est devenu un parc régional ouvert au public et géré par l'Office National des Forêts

Chateau Paris Jardin :
Appelé autrefois Château de Draveil, il a pris ce nom en 1911, quand le domaine fut acquis par la " Société Anonyme Coopérative à capital variable d’habitations à bon marché ", dite PARIS-JARDINS, première cité-jardins de France. Le Château avait été construit vers 1740 par un des derniers seigneurs locaux, le fermier-Général, Marin de la Haye. Celui-ci, par la suite, a agrandi son domaine du Château des Mousseaux, du Gué de la Folie, du Château de Villiers et des fiefs de Beaumont et de Tessonville (actuelle Mairie). Au sommet de la belle grille en fer forgé, le blason, sur lequel deux sangliers soutiennent le grand écu rond, est le témoin du passage de Lord William COURTENAY, noble anglais de vieille souche française, qui fut propriétaire du château de 1821 à 1835. Dans le parc, le kiosque dit "La Lanterne" est un abri élégant construit vers 1720.